Le syndrome de choc toxique menstruel

Publié le 7 févr. 2020
Le syndrome de choc toxique menstruel

L’Agence national de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES) avait été saisie en avril 2016 afin d’évaluer la sécurité des produits de protection intime. Le rapport et l’avis de juin 2018 ont été révisés et adoptés par le Comité d’Experts Spécialisé (CES) en novembre 2019. Dans son rapport publié le 20 Janvier, l’ANSES donne les bonnes conduites à tenir. Cela concerne toutes les protections internes : tampons bio ou non et coupes menstruelles.

 

 Qu’est-ce que le syndrome de choc toxique menstruel ?

Le syndrome de choc toxique menstruel est principalement dû à la colonisation d’une bactérie, le staphylocoque doré. Cette bactérie est présente chez l’espèce humaine de façon naturelle et n’est pas dangereuse dans la majorité des cas. Mais chez certaines personnes ayant une déficience immunitaire, la bactérie peut se multiplier, engendrant alors une infection en fabricant des toxines. Ces toxines passent dans la circulation sanguine et s’attaquent aux organes vitaux comme le foie, les reins et les poumons. L’infection engendre un état grippal et peut, dans de rare cas, mener au décès.

 

Que faire pour prévenir le syndrome de choc toxique menstruel ?

La prévention passe avant tout par des bonnes pratiques d’hygiène. Respecter les indications présentes sur le packaging en particulier sur la durée du port des tampons et des coupes. Changer toutes les 4 à 8h maximum. Lors du changement de protection intime, bien se laver les mains avec de l’eau et du savon avant et après le changement. Il est préconisé de porter une protection externe pour la nuit compte tenu de la durée du port.

 

Qu’est-ce que le Comité d’Experts Spécialisé (CES) veut mettre en place ?

Le CES veut développer un cadre réglementaire plus restrictif que le présent dispositif en particulier sur la composition, l’utilisation et la fabrication des produits de protection intime. Favoriser la diffusion des informations sur ce risque via les professionnels de santé ou par des campagnes d’informations. Il souhaite que les fabricants améliorent l’information sur les emballages et dans les notices d’utilisation.

Source :

https://www.anses.fr/fr/system/files/CONSO2016SA0108Ra.pdf

Dr Elodie Duquenne
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